Le suicide
«le suicide arrive toujours lorsque le phénomène de la loyauté clivée se produit. C’est une impasse, l’enfant ne peut plus donner ou rendre, rien ne peut être reçu. L’unique porte de sortie de l’impasse est la mort » (IBN). « Pris dans cette nasse l’enfant vit dans un monde de méfiance », pour en sortir, il peut tenter de mettre les parents à égalité d’impuissance. Il lui est difficile de survivre sans pouvoir établir une relation de confiance durable. Sans espoir de changement avec les siens; «le suicide arrive toujours lorsque le phénomène de la loyauté clivée se produit. C’est une d’impasse, l’enfant ne peut plus donner ou rendre, rien ne peut être reçu. L’unique porte de sortie de l’impasse est la mort
Le suicide n'apporte pas de solution mais l'arrêt du dilemme du clivage de loyauté..
Les questions de vie et de mort d'un enfant, les tentatives de suicide, le suicide réussi peuvent-ils rapprocher les parents?
Quelles sont les pires idées qui vous viennent en tête ?
Etes-vous désespéré au point de penser au suicide ?
Lorsque vous parlez « d'idées noires », « de tentatives », est-ce du suicide dont vous voulez parler?
Je voulais vous poser une question à propos de ce que vous venez de dire, je la retire. Dans les moments difficiles, vous étiez en danger de mort, je ne vous demanderai pas de préciser.
Les idées autour de la mort, les gardez-vous pour vous? Pouvez-vous en parler à quelqu'un ?
Il m'apparaît clairement, de mon point de vue bien sûr, que vous êtes seul(e) avec ses pensées de mort, il y a là quelque chose de très difficile à vivre.
Vous avez l'impression que si vous continuez à vivre, à aller de l’avant, c’est grâce à la présence de votre enfant? Gardez-vous pour vous de tels sentiments ou pouvez-vous les partager ?
Est-ce la seule présence de votre enfant qui vous a retenu de vous suicider ou a-t-il dû intervenir pour vous empêcher de le faire?
Pouvez-vous gagner quelque chose à oser discuter de ce sujet (le suicide) aujourd’hui dans l'entretien?
D’avoir pris le risque de parler du sujet du suicide vous apporte-t-il une aide ?
On vous répète que penser au suicide est une faiblesse; est-ce aussi une faiblesse d'en parler ou au contraire une force?
Qui cherchez-vous à protéger lorsque vous ne parlez pas de vos idées suicidaires?
La question des tentatives de suicide, (des pensées suicidaires) ont-t-elles été abordées au sein de la famille ?
Cela peut-il blesser quelqu'un de la famille de comprendre que vous avez des idées suicidaires?
Votre conjoint(e) a entendu que vous n'aviez plus le souhait de vivre, mais vous ne voulez pas mourir à cause de l’enfant; vous ne l’avez pas mentionné comme raison de vous tenir en vie. Pouvez-vous faire un commentaire?
Avez-vous remarqué que vous n'êtes pas cité comme raison de vivre par……?
Croyez-vous que votre conjoint(e) tiendrait compte de vous s’il tentait de se suicider ?
Est-ce que vous lui avez dit que vous n'êtes pas mentionné comme raison de vivre (pour ce membre de la famille qui pense au suicide)?
Qui à votre avis est le plus touché dans la famille quand vous évoquez vos idées suicidaires?
Craignez-vous que votre enfant puisse mettre sa vie en danger?
Veuillez m'excuser de vous faire cette violence, à qui ça fait le plus mal les tentatives de …..(vos tentatives de suicide), qui ça touche le plus ?
A qui la mort de…… fait-elle le plus mal, vous voudriez bien m'excuser pour la violence de cette question ?
De quelle manière avez-vous aidé....,(l'autre parent, les frères et sœurs) avant et après le décès de…..?
Cela vous aiderait-il de partager les sentiments que vous avez avec le reste de la famille?
Il ne s'agit pas de mettre le doigt sur les éléments qui pourraient faire reproches autour du suicide de….mais sur des éléments de ressources de vie. Peut-on tenter de faire quelque chose qui puisse aider les futures générations?
De quelle manière avez-vous aidé et envers qui après le décès de… ? Ce soutien existait-il auparavant?
Comment avez-vous fonctionné en tant qu’équipe parentale après la tentative de suicide de votre enfant ?